Depuis 4 années de potager, on a échoué presque à chaque fois avec les tomates. Une année, il y a eu une petite récolte, le reste presque rien. Pourtant, les salades se plantent toutes seules, poussent, même à partir de graines, et même pendant l'hiver, après l'ajout d'une petite serre plastique.
En réflechissant après avoir vu le film http://www.solutionslocales-lefilm.com/ de Coline Serreau, je me questionne sur la variété utilisée.
Certains disent que les variétés actuelles sont sélectionnées selon des critères qui sont loin des notres : aspect, conservation après récolte, vitesse de croissance. Et parfois pire, besoin impératif d'un engrais et de pesticides vendus par la même marque, l'incapacité de se reproduire pour être sûr que le client rachète des graines.
Rien sur le goût, la capacité à pousser facilement, avec peu d'eau, peu de produits.
Alors, ça vaut le coup de tenter d'autres variétés qui n'aient pas été fabriquées par une grande firme (il parait que 5 firmes se partagent 75% du marché des semences dans le monde), qui ne soient pas hybrides, ni bien sûr OGM. Mais là ça se complique. Il faudrait que j'habite un pays de liberté, ce qui malheureusement, n'est pas le cas pour les semences. Interdit de vendre ou donner à son voisin, une variété qui n'est pas inscrite au catalogue des semences GVES. Or pour être à ce catalogue, il faut payer. Or personne ne va payer pour une variété de "grand-mère". Donc ces variétés deviennet illégales, en toute légalité ......, comme le purin d'ortie.
Je vais donc devoir les commander chez Kokopelli et vous tiendrai au courant. Mon projet est de commander plusieurs types de graines, et on verra celles qui s'acclimatent le mieux dans mon jardin, sélection naturelle en quelque sorte.
NB : Un libéralisme qui laisse une telle concentration entre quelques sociétés fonctionne t'il bien ? De même pour une démocratie qui laisse disparaitre la liberté d'utiliser des semences ancestrales ?