Il est communément admis que malgré toutes les précautions, le risque existe toujours, même faible. Le risque zéro n'existerais donc pas. La catastrophe pétrolière de BP dans le golfe du Mexique le rappelle. La compagnie BP a dit que malgré toutes les protections, les dispositifs en double, il était impossible de garantir le 100%. La vanne automatique censé couper en cas d'explosion n'aurait pas fonctionnée.
Mais si le risque zéro existe : dans le nucléaire Français. L'EPR en particulier avec 2 systèmes de commandes de sécurité en cas d'emballement du coeur de la centrale. On nous garantit que les risques sismiques, les risques d'attentat, les risques d'accident sont maitrisés ! Ouf, j'avais peur !
Bon, il reste quand même quelques questions :
- pourquoi tous les rapports, les alertes sur les risques sont ils secret défense ?
- pourquoi les risques sismiques pour la centrale du Bugey n'ont ils été pris en compte que j'usqu'à 4.3 (de mémoire) ?
- pourquoi entend on dire par les acheteurs potnetiels de l'EPR que les 2 circuits de contrôle indépendants utilisent des parties communes ?
- pourquoi la partie refroidissement n'est elle pas doublée ? A Tricastin, lors d'orages, les grilles du circuits de refroissement se sont bouchées et une intervention d'urgence a du avoir lieu ? D'ailleurs, au sujet du risque terroriste, est il évalué sur le refroidissement ? Il semble plus facile de bloquer le refroidissement, extérieur à la centrale, que de détruire le réacteur. (Qui se détruira tout seul sans refroidissement).
Pour avoir travaillé dans l'informatique haute disponibilité, malgré 2 ou 3 sécurités, redondance, le risque zéro n'a jamais existé. Le système de contrôle peut dérailler. les systèmes de redondance peuvent être inopérants, en panne non détectée, des cas imprévus peuvent se présenter. Rare oui, ...
Maintenant, libre à nous de croire ce que l'on nous raconte, ou de se questionner.