le blog franck-nat

La cuisinière fonctionne depuis 2 semaines. On commence à s'habituer, à anticiper pour les repas, à savoir quelles zones sont les plus chaudes sur la dessus de la cuisinière pour chauffer, réchauffer ou faire bouillir.

D'ailleurs, je me suis aidé de la caméra thermique pour le savoir :

La zone au dessus du foyer bois est plus la plus chaude, 135 degrès au moment de la photo (l'échelle est en bas, de bleu, 25 degrés, à rouge-blanc 141°). Le devant à droite est le plus frais, 70°, et le fond à droite est moyen vers 100°.

Le four est monté jusqu'à 180°, avec le bois, un peu juste, mais on hésitait à faire de gros feux au début. (conseil de l'installateur au sujet du rodage).

voici le thermomètre, que j'ai vérifié avec un thermocouple : La paroi basse du four était plus chaude que ce qu'indiquait le thermomètre, qui par contre, reflétait bien la température intérieure du four, celle de l'air. Donc, plutôt précis !

Pour voir tous les articles concernant cette cuinière sur ce blog, voir la catégorie Cuisinière bois Lohberger

La dernière fois, je parlais d'un projet de mise en pratique des études thermiques. Et bien, il s'agit de la construction d'une maison en paille sur un terrain de mes ancêtres, à la limite du Jura, de l'Ain et de la Saône et Loire.

On prévoit une maison toute simple, un seul niveau, avec une empreinte écologique faible. Bien sûr, elle sera passive, donc à très basse consommation d'énergie, quasiment sans chauffage.

Avec un grand terrain autour, on pourra y passer notre retraite. On ira même peut être avant la retraite, vu que la retraite, rien ne dit qu'on la rattrapera ...

La prochaine fois, je vous parlerais de la récolte de la paille, puisqu'elle a déjà eu lieu, 11 tonnes de paille, stockée dans 2 hangars à foin.

Le chauffage électrique, direct, ou effet joule (U=RI), (pour ne pas le confondre avec les pompes à chaleur) est très utilisé en France, très peu à l'étranger. L'investissement est moindre, c'est souple, ça ne coute pas si cher que cela à la consommation car l'électrcitié Française est peu chère (comparativement aux pays voisins).

Eh oui, on a tout fait pour développer le nucléaire, favoriser l'électrique partout et on arrive à la situation suivante :

Notre nucléaire ne peut pas fournir ce pic, car le nucléaire est tout sauf souple et qu'il faudrait doubler les centrales, déjà beaucoup trop nombreuses. De plus ce pic crée des difficultés sur le réseau électrique, qui ne peut absorber les transferts d'electricité d'une région à l'autre.

Alors, on remet en marche les centrales, fioul, charbon pour ces pics et on pollue un max. On construit des lignes haute tension (source de leucémie, sauf en France) et on continue l'électrique et avec un zeste de pompe à chaleur. Mais la pompe à chaleur à air (air/air et air/eau, elle diminue la partie rouge, sauf le pic .....

Donc on paye nos choix passés, comme nos héritiers payeront le choix nucléaire, en argent et en radioactivité.

Avez vous avez fait le calcul du coût de l'EPR de Flammanville par kWh productible sur 30 ans par la centrale ?

5 Milliards d'euros uniquement la construction (et ça peut encore déraper).

1.6 GWatt de puissance, exploité à 80% (maintenances)

Nb kWh = 300 Milliards, soit un peu moins de 2 c par kWh.

Comme il faut rajouter l'exploitation, le combustible et la mascarade du retraitement des déchets, on comprend que les estimations actuelles, même sous estimées arrivent à 7 centimes.

Quand on pense que l'éolien est à 8 centimes sans risque radioactifs, sans contaminer notre pays durablement, ...

Dans notre société, qu'est ce qui est valorisé ?

- l'argent, qu'il soit bien ou mal obtenu. Sauf quand il l'est vraiment trop mal bien sûr. Mais gagner au loto, gagner en bourse, utiliser les failles du système pour en avoir plus, est plutôt bien vu.

- la réussite, quelque soit la méthode, sauf si elle est vraiment répréhensible et que l'on est pris. Gagner une élection avec quelques arrangements, un peu de tricherie, des promesses que l'on sait qu'on ne tiendra pas. Il faut y arriver, peu importe la méthode si elle est discréte. On a vu lors de la qualitifcation de l'équipe de France pour le mondial, une unanimité de l'entraineur, du président de la fédération, du président de la république, de son épouse pour dire : pas vu pas pris ..... J'en avais déjà parler dans cet article socratique.

- le court terme. L'emprunt, la faillite puis on recrée une autre entreprise. On gaspille des ressources sans soucis du lendemain. Au contraire, un pays qui exploite beaucoup ses ressources naturelles sera vu comme un modèle.

- le paraitre plutot que l'être. En témoigne notre président de la république qui ne fait que de la communication, des médias et pas d'action tangible. En témoigne aussi la publicité, la mode, la chirurgie esthétique en plein boom

Les émissions télé comme le loft, secret stroy, ou la trahison est même institutionnalisée. Trahir, peu importe, mais gagner et paraître, oui.

Venons en aux bleux (bleus à l'ame), aux 23 joueurs ont représenté la France en Afrique du Sud. Faut il les condamner pour avoir perdu ? Non c'est le sport. Pour avoir terni l'image de la France ?

Ils ont bien sûr une responsabilité individuelle, comme leur entraineur, le président de la fédération. Mais en fait, ils sont le strict reflet de notre société, la partie émergente de notre société, sans valeurs,

"Bien mal acquis ne profite jamais". Dire qu'on aurait pu se retirer au profit de l'Irlande. Le geste serait resté longtemps, plus encore peut être que le pitoyable spectacle de la grêve. On aurait reconstruit directement une équipe avec des valeurs, des gens motivés pour jouer pour la France, sans prime ..., sans argent supplémentaire.

Mais bon, dans ce cas, on me rétorque que je suis utopiste, que "le voisin le fait, alors je le fais".  crise morale .... bien avant la crise financière.

Il est communément admis que malgré toutes les précautions, le risque existe toujours, même faible. Le risque zéro n'existerais donc pas. La catastrophe pétrolière de BP dans le golfe du Mexique le rappelle. La compagnie BP a dit que malgré toutes les protections, les dispositifs en double, il était impossible de garantir le 100%. La vanne automatique censé couper en cas d'explosion n'aurait pas fonctionnée. 

Mais si le risque zéro existe : dans le nucléaire Français. L'EPR en particulier avec 2 systèmes de commandes de sécurité en cas d'emballement du coeur de la centrale. On nous garantit que les risques sismiques, les risques d'attentat, les risques d'accident sont maitrisés ! Ouf, j'avais peur !

Bon, il reste quand même quelques questions :

- pourquoi tous les rapports, les alertes sur les risques sont ils secret défense ?

- pourquoi les risques sismiques pour la centrale du Bugey n'ont ils été pris en compte que j'usqu'à 4.3 (de mémoire) ?

- pourquoi entend on dire par les acheteurs potnetiels de l'EPR que les 2 circuits de contrôle indépendants utilisent des parties communes ?

- pourquoi la partie refroidissement n'est elle pas doublée ? A Tricastin, lors d'orages, les grilles du circuits de refroissement se sont bouchées et une intervention d'urgence a du avoir lieu ? D'ailleurs, au sujet du risque terroriste, est il évalué sur le refroidissement ? Il semble plus facile de bloquer le refroidissement, extérieur à la centrale, que de détruire le réacteur. (Qui se détruira tout seul sans refroidissement).

Pour avoir travaillé dans l'informatique haute disponibilité, malgré 2 ou 3 sécurités, redondance, le risque zéro n'a jamais existé. Le système de contrôle peut dérailler. les systèmes de redondance peuvent être inopérants, en panne non détectée, des cas imprévus peuvent se présenter. Rare oui,  ...

Maintenant, libre à nous de croire ce que l'on nous raconte, ou de se questionner.